Redécouvrir la Thaïlande à travers ses plus beaux parcs nationaux marins

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Cela faisait 10 ans que je n’avais pas revu le pays du sourire. La Thaïlande est le pays qui m’a vu devenir une plongeuse certifiée puis divemaster, et aura toujours une place particulière dans mon cœur. Ma vie y a pris un tournant décisif. J’étais à la fois impatiente et anxieuse. Allais-je toujours autant adorer ? Ce qui était sûr, c’est que je devais faire les choses différemment cette fois-ci. Les trois premières fois, je suis restée bloquée sur Koh Tao, car j’étais tombée sous le charme de cette petite île du golfe de Thaïlande. Mais avec autant d’endroits incroyables à visiter et de récifs à explorer, comment décider d’un nouvel itinéraire ?

Saviez-vous que le pays du sourire était aussi le pays des parcs nationaux ? 156, pour être exact ! La Thaïlande est le deuxième pays au monde pour son nombre de parcs nationaux, derrière l’Australie. Si beaucoup sont situés dans des zones montagneuses, 14 comprennent des zones côtières, des mangroves et des récifs coralliens, et on peut plonger dans 9 d’entre eux. C’est ainsi que j’ai mis le cap sur la côte d’Andaman, qui abrite la plupart de ces zones marines protégées. J’ai décollé de Bali pour Bangkok début janvier, puis utilisé un mix de bus et de bateaux pour rejoindre les parcs nationaux marins des îles Similan, des îles Surin, des îles Phi Phi et des îles de Lanta.

Le récit de ce périple d’un mois dans le sud de la Thaïlande peut être utilisé comme un itinéraire de 2 semaines si vous atterrissez à l’aéroport de Phuket ou de Krabi, et que vous restez entre Khao Lak et Koh Lanta. Dans mon cas, les seuls vols directs depuis Bali sont à destination de Bangkok, et de toute façon, j’avais vraiment envie de revoir la capitale thaïlandaise. Comme j’essaie de ne pas prendre de vols intérieurs lorsqu’il existe des alternatives terrestres ou maritimes raisonnables, j’ai pris un bus de nuit de Bangkok à Khao Lak via Surat Thani pour une traversée totale de 16 heures, un bateau entre Phuket et Koh Lanta en seulement 2 heures, puis un bus et un ferry de Koh Lanta à Koh Tao pour un trajet total de 10 heures. A la fin de mon séjour, je suis retournée à Bangkok via Chumphon après avoir pris le ferry (1h30) et un bus (8 heures). Voici comme ça s’est passé…

Carte de mon itinéraire

Planifiez vos aventures sous-marines en Thaïlande grâce à la carte interactive ci-dessous. Elle présente les meilleurs sites de plongée, les plus belles plages et les terminaux de ferry ainsi que les différents aéroports disponibles pour organiser votre voyage. J’ai réalisé la majeure partie de cet itinéraire en réservant des bus et des bateaux. La seule exception a été mon taxi de nuit entre Khao Lak et Phuket Old Town.

Le parc national des îles Similan

Parc National Marin Similan Thaïlande

C’était l’objectif numéro un de ce voyage et la raison pour laquelle j’ai décidé de me rendre en Thaïlande en janvier. J’ai entendu parler des îles Similan en termes élogieux à chacun de mes passages en Thaïlande. Il était temps de voir s’il s’agissait vraiment des meilleures plongées de Thaïlande. Il y a deux façons d’explorer les îles Similan : en croisière de 3 à 7 jours avec jusqu’à 4 plongées par jour ou en speed-boat pour une excursion à la journée avec un trajet houleux de 90 minutes à l’aller et au retour, ce qui ne laisse le temps que pour 2 plongées. Dans les deux cas, l »accès aux îles Similan se fait depuis Khao Lak.

J’ai choisi l’option croisière parce qu’il y a de nombreux sites de plongée dans l’archipel des Similans : 9 îles (appelées Similan no.1, Similan no.2, etc.) plus Koh Bon et Koh Tachai. Comme je voulais voir un peu de tout, la croisière de plongée était l’option la plus économique. Pour quelqu’un qui a fait sa première croisière aux Galapagos, la différence de prix a été un véritable choc : la Thaïlande est l’un des endroits les plus abordables au monde pour partir en croisière de plongée. C’est d’autant plus vrai qu’il n’est pas nécessaire de partir une semaine entière. J’ai choisi une croisière de 4 jours/4 nuits avec un total de 15 plongées pour moins de 700€, ce qui inclut évidemment l’hébergement mais aussi 5 repas par jour et un nombre illimité de boissons non alcoolisées et de snacks.

J’ai pris le temps, les jours précédant le départ de la croisière, d’explorer Khao Lak, célèbre pour ses longues plages de sable. Mais c’est tellement vaste qu’il m’a fallu creuser la question et me remettre au scooter 10 ans après avoir appris lors de mon divemaster à Koh Tao. L’avantage de l’étendue de Khao Lak est les gens sont bien répartis le long de sa route principale de 40 km, on ne sent jamais envahis. Mais si cette route à trois voies m’a laissé un peu perplexe au début, dès que j’ai emprunté les routes secondaires à travers les cocoteraies, les plages de Khao Lak ne m’ont pas déçu.

Non seulement les plages de Khuk Khak, Coconut et Nang Thong sont parmi les plus belles que j’aie vues dans le monde, mais chacune a une topographie et une ambiance différente. J’ai adoré l’ampleur et le côté sauvage de Khuk Khak. Coconut Beach est une jolie baie abritée telle un lagon. La plage de Nang Thong était la plus pittoresque au coucher du soleil, avec son phare, ses surfeurs et ses martins-pêcheurs.

J’ai embarqué sur mon bateau de plongée au port de Tap Lamu la nuit précédant le début des plongées. J’ai souri lorsque j’ai vu un nom écrit en thaï à côté du mien sur la porte de ma cabine. Il n’a pas fallu longtemps pour que Wan, une plongeuse thaïlandaise de Bangkok, et moi devenions amies. Le temps de préparer mon équipement de plongée et mon appareil photo sous-marin, je me suis endormie, bercée par les vagues, alors que nous mettions le cap sur les îles Similan.

Se réveiller au lever du soleil dans les îles Similan avec une tasse de vrai café avant que la cloche ne sonne était la meilleure manière possible d’entamer cette croisière. Les trois jours suivants se sont déroulés selon la même organisation : petit-déjeuner à 7h00, 1ère plongée à 8h00, 1er déjeuner à 9h30, 2e plongée à 11h00, 2nd déjeuner à 12h30, 3e plongée à 15h00, collation à 16h30, plongée de nuit à 18h00 et dîner à 19h30. Nous étions 22 plongeurs à bord, nous étions donc organisés en 4 groupes, à tour de rôle chaque jour pour savoir qui partait en premier.

Les plongées des deux premiers jours se sont déroulées dans les îles Similan proprement dites, y compris un arrêt au point de vue de Sailrock pour admirer coucher du soleil. Les sites de plongée étaient un mélange de jardins peu profonds avec une diversité impressionnante de coraux durs en pleine santé et de nombreuses grandes anémones de mer avec des poissons-clowns, des tombants abrupts décorés de gorgones jaunes que les comatules semblaient adorer, et des rochers lisses ressemblant à des pyramides géantes. Nous avons profité de plongées relaxantes d’une heure, car les sites de plongée étaient à l’abri des courants au début, mais lorsque nous avons atteint l’île Similan n° 9, les courants ont commencé à se renforcer.

Pendant la journée, grâce à l’excellente visibilité, je me suis concentrée sur des prises de vue grand angle pour capturer ces paysages sous-marins où foisonnent les poissons harpe dorés (souvent appelés glassfish en anglais alors que leur vrai nom est pygmy sweeper), de fusiliers de Randal et de vivaneaux à bandes bleues. Pas de requin en vue, mais nous avons reçu la visite d’une belle tortue verte lors de l’un de nos paliers de sécurité. Elle est restée autour de nous pendant quelques minutes et s’est approchée de mon appareil photo comme si elle me demandait de lui tirer le portrait.

Les plongées de nuit étaient l’occasion idéale de chercher des nudibranches et d’autres minuscules créatures, comme le poisson fantôme arlequin. Toujours pas de requin en vue, mais nous avons repéré un couple de seiches géantes qui s’accouplaient en joignant leurs tentacules. C’était plus qu’il n’en fallait pour faire de notre journée un succès !

À partir du troisième jour, Koh Bon et Koh Tachai ont été l’occasion de plongées déjà un peu plus sportives. Les courants étaient plus forts, mais rien d’insurmontable. C’est toujours le prix à payer pour voir du gros. D’énormes bancs de carangues et de poissons empereurs nous ont accueillis, tourbillonnant tout autour de nous. Plus proche de la surface, les platax sont à la fois timides et curieux, mais m’ont laissée prendre mes photos. La taille des gorgones a facilement doublé par rapport à nos premières plongées, formant d’élégants bouquets de différentes couleurs, ponctués par le corail fouet rouge et les coraux mous roses.

Le meilleur moment a été, sans aucun doute, notre rencontre avec une raie manta à Koh Bon, mais mes plongées préférées restent celles de Koh Tachai. J’ai adoré ses jardins de gorgones bien garnis, les barracudas géants qui tourbillonnaient autour de moi, les « HLM à langoustes » sous les coraux tout en m’amusant à gérer les courants d’un bon coup de palmes.

De l’île Similan n°4 à Koh Tachai, le parc national marin des Similan nous a offert des plongées extraordinaires dans un environnement préservé, avec une belle visibilité et des courants raisonnables. J’ai trouvé ces plongées adaptées à des plongeurs débutants qui souhaiteraient gagner en expérience en matière de plongée dérivante. Koh Tachai a été mon spot préféré, tandis que les Similan n°4/7/8/9 ont été des plongées agréables sans être incroyables. Je comprends mieux maintenant pourquoi certaines croisières de plongée se concentrent sur la partie nord du parc national des îles Similan.

Le parc national des îles Surin

Parc National Marin Surin Thaïlande

Notre bateau de plongée a continué vers le nord jusqu’à un autre parc national marin pour notre dernier jour de plongée : les îles Surin. Juste en dessous du Myanmar (Birmanie), le parc national des îles Surin abrite l’un des sites de plongée les plus célèbres de Thaïlande : Richelieu Rock. Comme l’a annoncé le guide de plongée lors du briefing, 80 % du livre d’identification des poissons de l’océan Indien se trouve sur le rocher de Richelieu. Comme cela semblait prometteur, j’ai prié pour voir des requins baleines.

Le dernier jour de notre croisière, nous avions le temps de faire 3 plongées à Richelieu Rock avant de retourner à Tap Lamu en 8 heures. Bien qu’aucun requin baleine ne soit venu nous saluer, tout ce que j’ai vu au cours de ces trois plongées a clairement placé Richelieu Rock sur la liste des meilleurs sites de plongée dans le monde. Le rocher que l’on voit à la surface est en fait un mont sous-marin. Chaque plongée était relativement similaire, en en faisant le tour du plus profond au moins profond, en faisant parfois demi-tour à mi-chemin, en fonction des courants. Cependant, à chaque plongée, j’ai vu quelque chose de nouveau.

La quantité de carangues géantes, carangues bleues et poissons empereurs formant des vagues puissantes était stupéfiante. Il y en avait tellement que j’ai failli ne presque plus y prêter attention après la première plongée, car ils étaient partout. J’y ai aussi retrouvé les platax, toujours aussi curieux, et les seiches géantes, toujours en train de s’accoupler.

J’ai été surprise de voir qu’il y avait aussi beaucoup d’espèces macro à observer : Il y avait ces deux crevettes arlequin occupées à manger un tentacule d’étoile de mer, et beaucoup d’autres nudibranches que je n’avais jamais vus auparavant. J’ai eu un petit coup de cœur pour les poissons anémone tomate, d’un beau orange vif dans leur anémone de mer verte, car on en voit pas tant que ça.

Parmi les plongeurs qui plongent régulièrement dans les îles Similan et Surin, il y a #TeamKohTachai et #TeamRichelieuRock. Honnêtement, je n’ai pas pu choisir, j’ai adoré les deux, et je recommande de les avoir tous les deux sur l’itinéraire de votre croisière de plongée aux Similans.

Le parc national des îles Phi Phi

Parc National Marin Phi Phi Thaïlande

Pour aller de Khao Lak à Koh Lanta juste après ma croisière de plongée, la meilleure solution était de passer la nuit à Phuket avant de prendre le bateau pour Koh Lanta en passant par Koh Phi Phi. Malgré mes réticences initiales, j’ai découvert que Phuket ne se résume pas à la plage de Patong. Il s’agit en fait d’une grande île aux multiples facettes. C’est particulièrement vrai dans la vieille ville de Phuket, avec ses anciennes boutiques chinoises et sa kyrielle de cafés tous plus charmants les un que les autres.

L’autre avantage de Phuket Old Town est d’être à seulement 20 minutes du port de Rassada, d’où on peut embarquer pour Koh Phi Phi et Koh Lanta. Après une matinée passée à faire des photos des jolies façades colorées et à boire le meilleur café de tout mon voyage, j’ai embarqué à 12h30 sur le dernier bateau direct pour Koh Lanta.

Le bateau était plein à craquer. Je me suis vite rendu compte que parmi les nombreuses personnes à bord, j’étais la seule à porter l’autocollant rose de Koh Lanta. C’était un premier indice. J’ai sciemment passé Koh Phi Phi lors de l’élaboration de mon itinéraire en raison du surtourisme dont elle souffre (en particulier Maya Bay). Seuls 3 couples m’ont rejoint à bord à Koh Phi Phi, j’avais tout l’arrière du bateau pour moi pour profiter des 30 dernières minutes du trajet.

J’étais ravie de passer 2 nuits dans un resort luxueux pour me reposer de la semaine écoulée avant de me remettre à l’eau. Je ne pouvais pas choisir un meilleur endroit que le Avani+ Koh Lanta. À quelques minutes du port de Saladan, ses chambres et villas privées sont réparties sur deux collines avec une plage privée de chaque côté, au milieu d’une nature luxuriante. Et la cerise sur le gâteau, c’est pouvoir observer la famille de calaos qui habite les lieux ! Par chance, la piscine de ma villa se trouvait juste en face de leur nid, et j’ai donc eu de nombreuses occasions de les observer tranquillement.

Qu’il s’agisse du petit-déjeuner équilibré en mode pique-nique sur la plage, de flotter dans ma piscine privée en grignotant des friandises locales, du massage aux huiles essentielles d’une heure au spa, ou de goûter à la meilleure cuisine thaïlandaise en version végétarienne, tout était réuni pour recharger mes batteries.

Le 3e jour, alors que OK Club Diving venait me chercher à 7h15 à l’hôtel, j’ai découvert que nous retournions à Koh Phi Phi ! J’ai alors compris que la baie formée par Phuket, Krabi et Koh Lanta est un fabuleux terrain de jeu sous-marin pour les plongeurs, et que les îles Phi Phi étant situées au centre, on peut y accéder de n’importe quel point. L’archipel comprend Koh Phi Phi Don (l’île principale avec les hôtels), Koh Phi Phi Lee (où se trouve Maya Bay) et Koh Bida Nai & Koh Biba Nok. Ces deux dernières, à l’extrémité sud, sont le paradis des plongeurs du parc national de Mu Ko Phi Phi.

À notre arrivée, j’ai rapidement reconnu les hautes îles karstiques qui ont fait la renommée internationale de Koh Phi Phi. Elles ressemblent à des tours rocheuses flottant au-dessus de la mer. Koh Bida Nai et Koh Bida Nok ne font pas exception. C’est donc par les impressionnantes falaises de Koh Bida Nai qu’un pas de géant plus tard, j’étais de retour sous l’eau.

La falaise continue sous l’eau, atteignant une profondeur raisonnable de 21 m. La quantité de poissons est juste incroyablement dense. D’énormes bancs de vivaneaux jaunes tourbillonnaient autour de nous, nous engloutissant parfois complètement. Bien que j’aie déjà goûté aux thermoclines plus fraîches poussées par les courants dans les îles Surin, c’est à Koh Bida Nai que j’ai ressenti la plus grande différence de température, avec une température minimale de 25°C à 20 m. J’ai en fait apprécié ces 3° de moins avec la surface, car j’avais souvent trop chaud en surface avec ma combinaison intégrale de 3/4 mm. Mais la thermocline est également plus trouble, ce qui signifie qu’elle est pleine de nutriments. Bien que cela réduise la visibilité et le niveau de luminosité parfois, il ne fait aucun doute que cela permet aux poissons de prospérer ici.

J’ai passé la majeure partie de la plongée à photographier en grand angle les gorgones géantes orangées ponctuée d’élégant corail harpe rouge tandis que les vivaneaux faisaient leur show en arrière-plan. Vers la fin de la plongée, mon guide m’a fait signe pour regarder le tombant de plus près. Parmi les gobies de corail fouet et les crevettes à bandes coralliennes, se trouvait une magnifique flabelline de la passion (Flabellina Exoptata), qui reste l’un de mes nudibranches préférés avec sa couleur rose foncé et une touche de jaune sur les pointes de ses cérates.

Après une heure d’intervalle en surface, direction l’île voisine de Koh Bida Nok pour une plongée bien moins profonde dans son lagon. Quelques secondes après avoir dégonflé ma stab, j’ai été accueillie par un banc scintillant de poissons diamants. Après avoir passé quelques anémones de mer violettes à moitié fermées où des poissons anémones roses jouaient à cache-cache, nous sommes arrivés à un bassin rocheux naturel de 5 m de profondeur. Mon attention a été immédiatement attirée par un banc de calamars. Juste sous la surface, leur corps translucide reflétait le soleil dans de jolies couleurs. Alors que j’essayais de les photographier de plus près, j’ai entendu un grand « Hummm ! » à côté de moi… des requins à pointe noire !

Tout un groupe de jeunes requins à pointe noire ! Comme les pourchasser n’est jamais la bonne technique pour obtenir une bonne photo, j’ai essayé d’analyser leur cycle de nage et de me positionner stratégiquement, mais non, ils tournaient toujours avant d’être à la bonne distance de mon appareil photo. Au moins j’ai enfin vu des requins en Thaïlande !

Alors que je pensais avoir déjà passé une bonne journée, nous avons continué le long d’un tombant peu profond (profondeur maximale de 16 m) ; c’est là que nous avons trouvé à quelques mètres l’un de l’autre, se cachant dans une cavité, un hippocampe à queue tigrée jaune et un poisson fantôme arlequin ! C’est l’hippocampe qui a retenu le plus mon attention. Ils ont tendance à être extrêmement timides avec les appareils photos, et au final, j’ai obtenu ma meilleure photo d’un hippocampe jaune. Imaginez ma joie après une telle journée.

Le parc national des îles de Lanta

Parc National Marin Lanta Thaïlande

Il pourrait bien s’agir du site de plongée sous-marine le plus sous-estimé de Thaïlande. Comme beaucoup de plongeurs, j’avais surtout entendu parler des îles Similan et de Richelieu Rock auparavant. Jamais le nom de Koh Haa n’a atteint mes oreilles ou l’écran de mon ordinateur. J’ai eu l’occasion d’y plonger 2 jours de suite, juste pour être sûre d’avoir trouvé mon site de plongée préféré en Thaïlande !

Koh Haa est un groupe de 5 îles, comme son nom l’indique en thaï. Il fait partie du parc national de Mu Ko Lanta, avec le sud de l’île de Lanta Yai. La quasi totalité des bateaux de plongée à Koh Lanta partent du port de Saladan, au nord de Koh Lanta Yai.

J’ai eu l’occasion d’essayer les deux options pour se rendre à Koh Haa avec OK Club Diving. Vous pouvez prendre soit un bateau normal (un ancien bateau de pêche) soit un speed-boat. Le premier est plus lent puisqu’il faut 2 heures pour atteindre Koh Haa et le même temps pour revenir. Le trajet ne dure que 40 minutes avec le speed-boat, ; ce qui vous permet non seulement de dormir plus longtemps le matin, mais aussi d’être le premier sur le site de plongée. Il y a une différence de prix (300 BHT/ 8€), mais les deux ont des avantages. Tout dépend si vous préférez faire une sieste avec beaucoup d’espace à bord ou si vous êtes impatient d’explorer l’île l’après-midi après être parti plonger.

Parmi les 5 îles de Koh Haa, 3 sont des sites de plongée extraordinaires :

  • Koh Haa n°1 « Chimney »
  • Koh Haa n°3 « Lagoon »
  • Koh Haa n°5 « Cathedral »

La raison pour laquelle j’ai tant aimé plonger à Koh Haa est sa formidable diversité. Variété de profondeurs, tombants, jardins de coraux, cavernes, arches, et j’en passe ! Les deux jours, nous avons commencé par le « Corner Lagoon » à Koh Haa n°3 pour aller au point le plus profond (26 m) dans l’espoir de voir des requins bouledogues ou léopards. Malheureusement, nous n’avons pas vu l’ombre d’un aileron de requin à part une belle squille multicolore traversant le fond sablonneux jusqu’à la tanière la plus proche. Vous connaissez l’histoire avec la nature…

Tout en gardant un œil sur le bleu, j’admirais les récifs de coraux mous rouges, violets, roses, jaunes, orange, le tout enveloppé d’une couche hypnotique de poissons harpe. C’est aussi ici que j’ai trouvé des nudibranches extraordinaires comme l’halgerda mosaïque indienne (Halgerda Indotessella) et le chromodoris jumeau (Goniobranchius Geminus) que j’ai pris par erreur pour le type Kuniei de Nouvelle-Calédonie – la différence : une ligne blanche !

La 5ème île est surnommée à juste titre « Cathedral ». Ses deux cavernes sous-marines interconnectées, hautes de 10 à 15 m, m’ont rappelé Malte l’année dernière, sauf que cette fois, l’eau était à 27°C, et l’entrée de la grotte était recouverte de coraux. Comme souvent, lorsque l’on fait demi-tour au fond, la vue sur l’entrée d’un bleu luisant est magique. A la sortie, j’ai pu faire la rencontre du mérou géant résident de l’îlot. Ce beau bébé de près de 2 m de long est resté à distance, mais a fait preuve d’un comportement amical et curieux. S’approchant petit à petit, il m’a permis de prendre quelques photos en gros plan dont j’étais ravie.

L’île n° 1 a été mon site de plongée préféré. Surnommée « Chimney » (cheminée) en raison de son tunnel étroit, dont une partie à la verticale, à travers le récif corallien, il faut faire preuve d’un contrôle optimal de sa flottabilité avec un palmage en frog-kick léger. Il y avait de nombreux autres passages, arches et canyons tous décorés de bouquets de coraux mous de toutes les couleurs. Nous y avons aussi croisé de nombreux poissons-clowns jouant à cache-cache, des bancs géants de carangues et de poissons empereurs, et une tortue est même venue nous saluer avant notre dernier palier de sécurité.

Il est important de noter qu’il y a, un peu plus loin, deux autres îles appartenant au parc national de Lanta : Hin Daeng et Hin Muang. Certains disent que c’est encore plus impressionnant que Richelieu Rock, avec de grandes chances de voir des requins-baleines et des raies manta en mars-avril. Malheureusement, une prolifération impressionnante de méduses a dissuadé la plupart des opérateurs de s’y rendre au moment de ma visite, car des plongeurs sont revenus piqués, même en combinaison intégrale. Il faudra revenir !

Avant de quitter Koh Lanta, j’ai pris le temps d’explorer sa partie terrestre. J’ai fait le tour de Koh Lanta Yai en scooter (mon plus long trajet, environ 65 km !). J’ai adoré conduire sur les routes tranquilles de Koh Lanta, bordées d’hibiscus de toutes les couleurs, tandis que les singes sautaient au-dessus de nos têtes entre les palmiers et les poteaux électriques.

Il y a des plages tout le long de la côte ouest de Koh Lanta, mais les plus belles sont situées au sud, en particulier dans la partie qui appartient au parc national de Lanta (200 BHT l’entrée). Mes préférées ? Relax Bay, Kantian Bay et Laemtanod Beach dans le parc national. Cette dernière était de loin la plus pittoresque avec son phare (ne manquez pas le superbe point de vue en hauteur en suivant le sentier après l’étang aux lotus).

Se promener dans les rues de la vieille ville de Lanta sur la côte est était alors la combinaison parfaite avec la marche dans la nature luxuriante du parc national : les vieilles maisons en bois, les lanternes chinoises rouges qui se balancent au gré du vent, la vue depuis les jetées au-dessus de l’eau, et… ce qu’on y mange !

C’est à Old Lanta Town que j’ai dégusté la cuisine thaïlandaise plus délicieuse de tout mon voyage. J’ai déjeuné au restaurant Shine Talay, qui propose des fruits de mer frais et même des raisins de mer, cette algue croquante appelée umibudo en japonais que j’adorais à Okinawa. J’ai commandé une salade épicée avec, ainsi qu’un pad see ew, mes nouilles de riz préférées, larges et fraîches, le tout sauté avec des légumes. C’était tellement bon que je n’ai pas été surprise d’apprendre que le restaurant était très prisé des familles locales qui s’y réunissaient une fois par mois pour se régaler ensemble.

Retour à Koh Tao

Koh Tao Thaïlande

Si janvier est un mois idéal pour plonger sur la côte d’Andaman, ce n’est pas le cas de l’autre côté, dans le Golfe de Thaïlande. Mais je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller à Koh Tao après 10 ans d’absence en Thaïlande. Koh Tao étant à mi-chemin entre Koh Lanta et Bangkok, c’était l’excuse parfaite. Je voulais voir à quel point l’île de la tortue avait changé. Trop ?

C’est ainsi que j’ai embarquée pour un voyage de 10 heures en bus avec deux traversées en ferry. Un coucher de soleil à couper le souffle m’a accueillie lorsque je suis arrivée à Mae Haad, le port principal de Koh Tao. Ma crainte de trouver l’île trop changée s’est immédiatement évanouie. Bien sûr, l’île est plus construite qu’avant, mais j’ai vu plus de changements entre 2009 et 2013 qu’entre 2014 et aujourd’hui. C’est particulièrement vrai dans le cas de Chalok Ban Kao, la plage du sud de l’île qui reste mon lieu de villégiature préféré.

J’ai été agréablement surprise par l’amélioration du réseau routier, qui m’a permis d’explorer des plages isolées et des points de vue en scooter. De plus, si les institutions locales sont toujours là (Tukta, Dee Dee), il y a de nouveaux jolis cafés avec vue sur la mer (Kopee, High The Moon et Culture Coffee) et de nombreuses options de restauration internationale (personnellement, je reste sur la cuisine asiatique – chinoise avec Gemini Dumplings, japonaise/coréenne avec Asia Moods).

En matière de plongée, je savais à quoi m’attendre avec la faible visibilité du mois de janvier. J’ai été surprise de constater que les prix sont restés abordables à Koh Tao, avec des plongées à partir de 800 BHT (environ 21 €). Pour aller plonger, on passe toujours par la plage via un petit bateau vers un ancien bateau de pêche avec beaucoup d’espace et un compresseur à bord. Les sites de plongée sont situés à environ 15 à 45 minutes. C’est pourquoi les centres de plongée peuvent proposer jusqu’à 5 plongées par jour (plongée de nuit incluse). Koh Tao, c’est la plongée version facile. Je réalise maintenant à quel point j’ai été gâtée de commencer ma vie de plongeuse là-bas et à quel point tout y est simple. Petite mais pas trop, Koh Tao a tout ce qu’il faut, en plus d’une communauté de plongeurs très soudée et de la possibilité de se faire chaque jour de nouveaux amis tout aussi passionnés par l’océan.

Après 22 plongées sur la côte d’Andaman, il est indéniable que les sites de plongée de Koh Tao ne sont pas du même niveau que ceux de Koh Tachai, Richelieu Rock ou Koh Haa. Mais d’un autre côté, le prix n’est pas le même non plus. Malgré la visibilité basse en janvier (nous parlons de 10-15 m), j’ai pu constater que Chumpon Pinnacle mérite toujours d’être mon site de plongée préféré de Koh Tao : des centaines d’anémones de mer recouvrant les rochers, des éponges barriques de partout, d’énormes bancs de barracudas et de vivaneaux jaunes, et toujours ces mérous géants, timides mais curieux. J’ai eu une excellente surprise en redécouvrant Green Rock, avec des passages palpitants sous les rochers avec de nombreux nudibranches à trouver sur les parois. Bravo aux instructeurs et aux divemasters de French Kiss Divers pour m’avoir montré des nudibranches que je n’avais jamais vus auparavant à Koh Tao !

Ce voyage a été à la hauteur de mes espérances et bien plus encore. En plus de Koh Tao, j’ai désormais un nouvel endroit préféré en Thaïlande, Koh Lanta. La prochaine fois, j’aimerais y retourner en mars, explorer de nouveaux endroits comme Krabi et Koh Lipe, et avec un peu de chance, voir des requins léopards et des requins baleines. Les possibilités de plongée sous-marine en Thaïlande sont presque infinies. Maintenant que je ne suis plus très loin, je n’aurai plus à attendre 10 ans de plus !

Ce qu’il faut savoir avant de partir plonger en Thaïlande

plongée sous-marine en Thaïlande

Voici quelques conseils utiles pour plonger dans le sud de la Thaïlande et profiter au maximum de votre voyage. Je passe en revue les meilleures saisons pour plonger, les droits d’entrée dans les parcs marins que vous devez prévoir dans votre budget, ainsi que les centres de plongée et les hôtels les plus sympas à réserver.

Quelle est la meilleure saison ?

Une information essentielle : en Thaïlande, la saison des pluies n’est pas la même dans tout le pays. Il y a deux saisons des pluies. Alors que la partie de la Thaïlande allant de Chiang Mai à Phuket en passant par Bangkok (Côte Nord, Centrale et Andaman) a sa saison des pluies de mai à octobre, le Golfe de Thaïlande (Koh Samui et Koh Tao) a sa saison des pluies d’octobre à janvier. Donc, si vous faites le calcul, la meilleure saison pour faire un circuit de plongée sous-marine en Thaïlande sur ses deux côtes va de février à avril.

En ce qui concerne les meilleures conditions de plongée, l’eau est la plus claire sur la côte d’Andaman de janvier à avril et à Koh Tao de mars à juin. Si l’on considère que la haute saison pour observer les requins-baleines se situe entre février et mars, en particulier à Koh Tao, où les observations ont été plus nombreuses ces dernières années, le mois de mars est le meilleur moment pour plonger. Cependant, il est possible de plonger toute l’année en Thaïlande en choisissant judicieusement la région. En ce qui concerne la température de l’eau, vous pouvez toujours vous attendre à des eaux chaudes, généralement entre 26 et 30°C. Je recommande une combinaison intégrale de 3 mm (au cas où vous rencontreriez des méduses).

Quoi qu’il en soit, en raison des conditions en mer, les parcs nationaux des îles Similan et des îles Surin sont fermés du 16 mai au 14 octobre de chaque année, de même que les sites de plongée du parc national marin de Lanta du 1e juillet au 30e août. Ces fermetures annuelles permettent aux écosystèmes de récupérer de la pression touristique à un moment où il n’est de toute façon pas idéal de s’y rendre. Bravo à la Thaïlande !

Quel est le montant des droits d’entrée dans les parcs marins ?

Ces droits ne s’appliquent qu’aux parcs nationaux marins de la côte d’Andaman. Koh Tao n’est pas un parc national ; il n’y a pas de frais supplémentaires pour y plonger. Prévoyez un peu d’argent supplémentaire pour plonger dans les îles Similan, à Koh Phi Phi ou à Koh Lanta.

Voici les différents frais à ajouter au prix de vos plongées :

  • Dans le parc national des îles Similan, le droit d’entrée pour les bateaux de croisière est de 900 BHT (23 €), auquel il faut ajouter 200 BHT (5 €) par jour pour les plongeurs sous-marins (les droits d’entrée pour les excursions de plongée sous-marine à la journée sont de 700 BHT).
  • Dans le parc national des îles Surin, vous payez 500 BHT (13€) pour l’entrée et 200 BHT (5€) par jour pour la plongée.
  • Dans le parc national des îles Phi Phi, les plongeurs sous-marins paient 400 BHT (10€) le premier jour pour un ticket qui leur permet de plonger pour 200 BHT (5€) par jour les jours 2 et 3.
  • Dans le parc national des îles de Lanta, les tarifs sont de 600 BHT (16 €) par jour pour les plongeurs, et il n’y a malheureusement pas de réduction pour les jours de plongée consécutifs.

Avec qui partir plonger ?

En ce qui concerne les îles Similan, la croisière était beaucoup moins chère que de combiner un séjour à Khao Lak avec des excursions de plongée à la journée. De plus, c’est la meilleure solution pour profiter d’un peu tous les sites quand on n’a jamais plongé dans les îles Similan. En plus des 4 plongées par jour (au lieu de 2 pour l’excursion à la journée) et de la quantité de nourriture thaïlandaise délicieuse que nous avons mangée à bord (y compris un barbecue thaïlandais Mukata au dîner), j’ai calculé que chaque plongée revenait à environ 25€. C’est tout simplement imbattable.

Il existe un certain nombre de croisières de plongée sous-marine dans les îles Similan, mais elles ne sont pas en mer tout le temps et la durée de la croisière varie. Consultez le site liveaboard.com pour trouver ce qui correspond à vos dates et à votre budget. La plupart des bateaux se ressemblent et il est difficile d’être déçu par la nourriture en Thaïlande. Quoi qu’il en soit, j’ai adoré avoir l’impression de camper en mer et de rencontrer la communauté des plongeurs thaïlandais.

À Koh Lanta, je ne saurais que trop recommander OK Club Diving. Non seulement c’est un excellent centre de formation pour tous les niveaux jusqu’à la plongée tech, mais la connaissance d’André et Sébastien des sites de plongée m’a époustouflé. Ils m’ont montré des espèces marines qui raviraient n’importe quel photographe sous-marin. Au moment de ma visite, leur speed-boat était encore en maintenance, nous avons donc rejoint les bateaux d’autres centres de plongée. J’ai hâte de revenir pour plonger depuis leur magnifique bateau (j’ai pu y jeter un coup d’œil au chantier naval). Enfin, comme la saison de plongée dans les parcs nationaux de Phi Phi et de Lanta est limitée, ils proposent des plongées en grottes pour les plongeurs tech pendant la saison des pluies.

À Koh Tao, je suis resté fidèle au centre de plongée qui m’a permis de devenir Divemaster : French Kiss Divers. Dix ans après ma dernière visite, ils ont déménagé à Mae Haad, le port principal de Koh Tao, dans des locaux en bord de mer comprenant un joli café les pieds dans le sable qui propose de nombreux jus de fruits, smoothies et plats légers pour se détendre avec vos binômes de plongée. Si vous êtes un plongeur expérimenté, vous préférerez plonger le matin : les sites sont généralement plus profonds et plus intéressants (en particulier Chumpon Pinnacle). Si vous recherchez une ambiance détendue et sympa avec en prime des croissants à l’intervalle de surface, ne cherchez pas plus loin.

Où séjourner ?

Plage de Khao Lak Thaïlande

Voici la liste des 6 hôtels que j’ai utilisés tout au long de mon voyage dans le sud de la Thaïlande :

  • À Khao Lak, j’ai été ravie de trouver le Chu’s Boutique Hotel, car la plupart des hôtels étaient complets pour janvier en réservant un mois à l’avance. L’hôtel flambant neuf ressemblait à un petit motel tropical avec des chambres autour de la piscine juste assez grande pour se rafraîchir. Les chambres privées étaient modernes et impeccables et comprenaient une bouilloire et un réfrigérateur, ce qui, grâce au 7-Eleven au coin de la rue, était parfait pour le petit-déjeuner et même le dîner. Pour ceux qui veulent faire des folies, j’ai aussi eu l’occasion de passer la journée au Avani+ Khao Lak, dont le restaurant proposait la meilleure cuisine thaïlandaise moderne que j’aie goûtée de tout mon voyage. Leur offre haut de gamme comprend des villas sur la plage et des suites avec piscine privée.
  • À Phuket Old Town, j’ai passé la nuit dans un petit hôtel de charme, le Xinlor House, au milieu du quartier des anciennes boutiques chinoises. Comme je n’avais qu’une matinée pour explorer avant d’embarquer pour Koh Lanta, c’était parfait d’être à 10 minutes à pied de tout.
  • À Koh Lanta, je me suis fait un gros plaisir, comme dans toute aventure, pour recharger mes batteries. J’ai passé 2 nuits à l’Avani+ Koh Lanta dans une villa avec piscine privée surplombant les îles Phi Phi. Tout était parfait, du confort de la chambre aux délices de chaque repas. Avec ses jardins luxuriants, ses plages privées et son spa moderne, rester au resort une journée entière n’était pas du tout un problème. L’hôtel se trouve à seulement cinq minutes du port de Saladan, d’où partent les bateaux de plongée sous-marine. J’ai passé le reste de mon séjour dans un bungalow avec cuisine.
  • À Koh Tao, j’ai d’abord séjourné dans la confortable chambre supérieure du Assava Resort au bord de la plage de Chalok Ban Kao. J’ai terminé par une option plus économique au Dearly Hostel pour rencontrer plus facilement d’autres voyageurs pratiquant la plongée sous-marine tout en restant dans une chambre individuelle privée. La chambre était minimaliste mais bien plus grande que prévu, et la salle de bain commune à côté était toujours impeccable.

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Cet article a été rédigé en partenariat avec l’Office du Tourisme de Thaïlande. Toutes mes opinions sont personnelles et reflètent honnêtement mon expérience. 


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Parc nationaux marins Thaïlande pin1
Parc nationaux marins Thaïlande pin2

Posted by Florine

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