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Dans ma quête de redécouverte des plus beaux spots de plongée de ma région d’origine, j’ai mis le doigt sur un coin du Finistère où je n’avais jamais mis les pieds, et encore moins mes palmes. Avant chaque voyage, j’ai cette fâcheuse tendance à vouloir toujours en voir trop sur un itinéraire de 2 semaines. Mais après des heures de recherche, j’ai réussi à me concentrer sur un itinéraire au nom évocateur: la Route des Phares.
Lors de ma deuxième semaine, après avoir couvert la majeure partie de ma chasse au trésor photo de phares de Porspoder au Conquet, j’ai fait une escale de 5 jours dans la presqu’île de Crozon. La région est bien connue des amoureux de la Bretagne et surtout des amateurs de randonnée. Cependant, j’ignorais à quel point son terrain de jeu sous-marin pouvait être exceptionnel, entre épaves profondes et tombants tapissés d’anémones bijoux multicolores. En prime, j’ai eu la chance d’être accueillie par le centre Léo Lagrange, le plus beau centre de plongée que j’ai vu, en matière d’équipements, en France et peut-être même en Europe.
La presqu’île de Crozon & le parc marin de la mer d’Iroise

Si vous regardez attentivement une carte de la Bretagne, vous verrez que sa partie la plus à l’ouest, le Finistère, se termine comme un E inversé. La presqu’île de Crozon correspond à la barre du milieu. Autoproclamée « le bout du monde », elle se trouve au cœur de deux parcs naturels protégés : le parc régional d’Armorique pour la partie terrestre et le parc naturel marin d’Iroise pour la partie océanique.
Le premier a été créé en 1969, mais le second seulement récemment. Le parc naturel marin de la mer d’Iroise a été le premier parc naturel marin à être créé en 2007 suite à la révision de la réglementation des aires protégées en France en 2006.
Entre la côte de Porspoder à Douarnenez et les îles d’Ouessant, Molène et Sein, la mer d’Iroise est en effet un riche écosystème marin avec de grandes colonies de dauphins et de phoques. Étant également une route maritime majeure, le besoin de protection et de gestion devenait critique.



Mon programme pour 5 jours était une plongée le matin à 9 heures et une randonnée l’après-midi. La presqu’île de Crozon est un spot connu du chemin de randonnée GR34 pour ses paysages exceptionnels. S’étendant sur plus de 2 000 km du Mont St-Michel à St-Nazaire, il fait le tour complet du littoral breton. Attendez-vous à rencontrer du monde en juillet et en août aux points les plus accessibles. En juin et septembre, vous aurez la plupart des endroits pour vous seul.
Plonger à Camaret-sur-Mer

Guidée avec brio par l’équipe du centre de plongée Léo Lagrange, le meilleur de mon séjour m’attendait sous la surface de l’eau. Leur terrain de jeu sous-marin se situe au cœur du parc marin d’Iroise et s’étend de l’entrée de la rade de Brest à la côte nord-ouest de la presqu’île de Crozon.
Fin juin/début juillet, la température de l’eau était de 15 à 16°C (grâce aux marées, il n’y a pas de thermoclines), et la visibilité était d’environ 15 m (attendez-vous tout de même à des particules en suspension). Je n’ai pas encore plongé partout en Bretagne, mais c’est sur ma liste : avec des épaves profondes et des récifs rocheux moins profonds, les sites de plongée accessibles depuis Camaret m’ont fait forte impression. Ce sont les plus beaux sites que j’ai vus en Bretagne jusqu’à présent.
Au début de la semaine, nous étions un petit groupe de 4 plongeurs expérimentés pour profiter de sites de plongée plus profonds ou avec plus de courants. Lorsque 2 groupes de plongeurs nous ont rejoints le vendredi pour le week-end, nous nous sommes dirigés vers des sites moins profonds pour nous adapter à tous les niveaux de plongeurs.
Plongée n°1 – Basse Laurent
Mes paramètres de plongée : profondeur max 22 m – temps de plongée 47 min – température de l’eau 15°C
Une basse est un récif peu profond au-dessus duquel les bateaux peuvent encore naviguer. Comme vous pouvez le voir, la plupart des sites de plongée que j’ai explorés indiquent ce mot. Je suppose que c’était donc une excellente introduction à la plongée sous-marine à Camaret. Partout où je vais maintenant, lors de mes premières plongées, j’ai pris l’habitude de prendre le dôme grand angle de mon appareil photo sous-marin. Cela me donne plus de liberté et de temps pour regarder attentivement l’environnement qui m’entoure, le niveau de lumière et la vie marine.



La navigation était simple puisque nous avons essentiellement fait le tour d’un gros rocher. Cependant, le courant à la surface m’a appris que ce serait l’un de ces voyages de plongée où je devrais préparer intégralement mon appareil photo sous-marin et l’attacher à ma stab avant de sauter à l’eau. Lors de cette plongée, j’ai perdu du temps à la surface pour cette raison, et j’ai dérivé. J’étais presque à bout de souffle lorsque j’ai finalement réussi à revenir à la ligne. J’ai pris quelques minutes pour reprendre mon souffle et nous sommes redescendus sans autre problème.
Les paysages sous-marins constitués de blocs de granit recouverts de laminaires et d’oursins étaient typiques de la Bretagne, mais je n’avais jamais vu autant d’anémones bijoux sur les parois rocheuses. Vous entendrez les plongeurs bretons les désigner plus souvent par leur nom scientifique, corynactis (Corynactis Viridis).



Elles recouvraient pratiquement toute la paroi, sans aucune algue au-dessus, et se déclinaient dans un éventail surprenant de couleurs : rose, vert, bleu, rouge, brun et blanc. Comme je n’avais pas apporté mon objectif macro, j’ai pris quelques photos d’ensemble pour que vous sachiez à quoi vous attendre et quand regarder de plus près. En les photographiant, j’ai trouvé toutes sortes d’espèces marines communes de l’Atlantique qui se cachaient sous les rochers : congres, homards, langoustes et pieuvres.


Plongée n° 2 – Men Gan
Mes paramètres de plongée : profondeur max 24 m – temps de plongée 41 min – température de l’eau 16°C
Le deuxième jour, nous nous sommes dirigés vers le Goulet, l’entrée étroite de la rade de Brest. En raison de la restriction et des marées, les courants peuvent y être puissants. Le seul moment où l’on peut plonger est à l’étale. Il était donc essentiel de se préparer efficacement pour être prêt à se jeter à l’eau à temps.
Ce que j’ai appris ces dernières années, c’est que les forts courants de marée se traduisent souvent par une profusion de vie marine fixée. Fort de mon expérience de la veille, je suis venue équipée de mon objectif macro avec la ferme intention de prendre des photos en gros plan de toutes les nuances d’anémones bijoux que je pourrais trouver.






Heureusement, Loïc, l’un des instructeurs, mon binôme de plongée a gentiment veillé sur moi alors que je suis presque restée collée à la paroi pendant toute la plongée. La seule fois où je me suis retournée, c’était pour lui montrer un nudibranche de 3 mm de long (je pense qu’il a compris à quel point j’étais passionnée par ces petites bêtes) ou lorsqu’une magnifique blennie gattorugine a décidé de poser juste devant mon appareil photo.
Je n’ai fait figurer dans cet article que les meilleurs clichés que j’ai pris. Toutefois, en examinant les 47 photos que j’ai prises pendant les 41 minutes de cette plongée, j’ai compté 17 nuances d’anémones-bijoux avec des combinaisons de couleurs différentes et une anémone rouge-orangée. C’est incroyable à quel point le temps passe vite quand on se concentre sur le cadrage de la photo et sur la mise au point des bonnes parties de l’anémone (je recommande de viser les tentacules supérieurs !).


Plongée n°3 – Epave du Swansea Vale
Mes paramètres de plongée : profondeur max 30 m – temps de plongée 32 min – température de l’eau 16°C
Je réalise maintenant que je n’avais pas fait de plongée sur épave depuis un certain temps. La dernière fois, c’était il y a presque 2 ans dans le parc national de Port-Cros. Même si j’aime beaucoup l’épave du Grec, je pense qu’elle a maintenant un sérieux concurrent en Bretagne parmi mes meilleures plongées sur épave en France.
Le Swansea a coulé le 8 août 1918, soit vers la fin de la Première Guerre mondiale. Cependant, c’est un épais brouillard et non un sous-marin, comme le dit encore la rumeur, qui a mis fin au voyage du cargo britannique. Le navire, qui mesurait 77 m de long, a coulé en un seul morceau. Cependant, les structures ont commencé à s’effondrer vers la proue.






Le meilleur itinéraire est alors d’aller de la chaudière à la poupe et de revenir. Avec une profondeur maximale de 30 m et une allocation de 4 minutes maximum de décompression, j’ai eu un total de 26 minutes au fond, ce qui fait moins de 20 minutes pour prendre des photos dans des conditions pas forcément faciles.
J’ai informé mon binôme que j’aimerais passer plus de temps au niveau de l’hélice car elles sont généralement photogéniques. Heureusement, notre ligne descendait directement sur la chaudière, nous n’avons donc pas perdu de temps une fois stabilisés.
L’abondance de vie marine autour de l’épave était étonnante par rapport à tous les autres sites de plongée, notamment un grand banc de tacauds et quelques lieus jaunes parmi eux. De grandes araignées de mer se promenaient le long de la coque, et des gorgones blanches et jaunes décoraient l’ensemble. Une coquette était bien curieuse de mon binôme de plongée qui s’est sans doute fait un nouvel ami ce jour-là. Ici aussi, nous avons pu trouver des anémones bijoux, mais le plus amusant était la façon dont elles suivaient la forme des cercles métalliques le long de la chaudière.

Alors que nous progressions vers l’arrière du navire, je n’ai pu m’empêcher de remarquer un bouquet de gorgones à tribord. J’ai donc fait signe à mon binôme que j’allais prendre une photo rapide. C’était le point le plus profond de ma plongée. Avec les tacauds qui nagent au-dessus des gorgones blanches et jaunes, c’est peut-être ma photo préférée.
Mon temps de non-décompression commençait à s’épuiser à ce moment-là. L’hélice et son safran étaient intacts. Malheureusement, je n’ai pas réussi à diriger mon binôme transformé en modèle sous-marin pour prendre la photo que j’avais en tête. Heureusement, l’autre palanquée qui était devant nous a éclairé l’hélice de derrière, ce qui m’a permis de prendre une photo convenable. Je suppose que je dois penser davantage à l’avance à la façon dont je briefe mes binômes…




Alors que nous commencions à remonter lentement, la vue au-dessus de la poupe valait aussi le détour avec son atmosphère fantomatique. Il était alors temps de revenir à la ligne. Après une dernière photo du moteur et d’une araignée de mer à côté de celui-ci, il était temps de faire notre palier de décompression puis de sécurité.
Plongée n° 4 – Basse Dinan
Mes paramètres de plongée : profondeur max 24 m – temps de plongée 45 min – température de l’eau 16°C
Le troisième jour, nous sommes montés à bord du Remorqueur, le plus grand bateau de plongée de Léo Lagrange, pour un trajet panoramique plus long vers les Tas de Pois de la pointe de Pen-Hir. Notre site de plongée du jour se trouvait juste de l’autre côté de la célèbre série de rochers.



La partie centrale de cette plongée est un petit canyon où tous les nudibranches se cachent entre les gorgones, les concombres de mer et les algues. C’est ici que j’ai eu la joie de voir mon tout premier Doris de Krohn. Avec ses couleurs violettes et jaunes, elle ressemble plus à un nudibranche tropical que d’eau froide !


L’autre point fort de la plongée a été cette colonie de lèche-doigts que j’ai surpris en plein petit déjeuner. Comment dire ? C’était à la fois fascinant et dégoûtant de les voir mettre un par un leur tentacule dans leur bouche et les retirer d’un mouvement lent.
Plongée n°5 – Basse Jean-Paul
Mes paramètres de plongée : profondeur max 24 m – temps de plongée 41 min – température de l’eau 16°C
Après une tentative de plongée le matin où l’un des manchons de poignet en silicone de ma combinaison s’est cassé, c’est ici que j’ai effectué la dernière plongée de mon voyage. Par chance, j’ai toujours des manchons de rechange lorsque je plonge avec ma combinaison étanche Fusion.


Donc, pour une fois, j’ai rejoint la plongée de l’après-midi. Il était annoncé qu’il allait pleuvoir toute la journée : j’étais donc mieux en plongée qu’en randonnée. Ma binôme de plongée, Caroline, était ravie de participer à une chasse au trésor photo sous-marine. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de lui montrer une pieuvre, qui se trouve être son animal marin préféré. A propos, j’avais entendu dire que l’on voyait rarement des pieuvres en Bretagne, mais il semble qu’ils soient de retour ! Deux en quelques plongées, ce n’est pas si mal.




Ce site de plongée peu profond avait une topographie différente des autres, avec des rochers plats formant de longues marches. Comme d’habitude, toutes les créatures marines se cachaient sous ces rochers : crabes, homards, gobies léopards et une première pour moi, le gobie à bouche rouge (aussi appelé gobie ensanglanté).
Que faire à Camaret-sur-Mer ?

En ne faisant de la plongée sous-marine que le matin, j’ai pu faire un grand tour de la presqu’île de Crozon autour de Camaret-Sur-Mer. Avant de vous lancer sur le GR34, je vous recommande de prendre le temps d’explorer le port de Camaret. Lorsque vous êtes sur le quai du centre de plongée, vous pouvez voir la Tour Vauban. On dirait que c’est tout près, mais cela fait un bon 4 km aller-retour.
Cette tour orangée, haute de 18 mètres, est l’un des nombreux forts stratégiques construits par l’ingénieur de Louis XIV au XVIIe siècle. C’est peut-être l’un des plus petits, mais Vauban lui-même a dû la défendre lors d’une bataille contre les Anglais et les Hollandais. Si vous êtes un fan d’histoire, vous pouvez visiter la tour pour 5 €.


À côté du monument historique, vous trouverez une jolie église, Notre-Dame-de-Rocamadour, et ses maquettes de bateaux très fines suspendues à sa voûte. En vous dirigeant vers la tour Vauban et l’église, impossible de ne pas remarquer le cimetière de bateaux. C’était beau et bizarre à la fois.
Sur le chemin du retour vers le centre de plongée, empruntez les ruelles fleuries de roses trémières qui se trouvent à l’arrière du port. Camaret-Sur-Mer est également un village d’artistes qui abrite 24 studios et galeries. La grande majorité des peintres, sculpteurs et graveurs sont inspirés par l’océan, alors je parie que vous aimerez leur travail autant que moi.
Les jours suivants, je vous recommande de vous rendre sur ces trois sites comptant parmi les meilleurs points de vue du GR34, dit « sentier des douaniers » :
- Pointe de Pen-Hir
- Plage de Pen-Hat
- Pointe de Dinan



Après deux semaines passées à être presque seule à chaque point du GR34, ce fut presque un choc de voir le parking de Pen-Hir bondé. En raison de la vue imprenable sur les Tas de Pois et les plages du Veryac’h et de Pen-Hat, je peux facilement comprendre pourquoi. Sur la route menant au point de vue, vous pouvez également visiter un site mégalithique et un musée de la Seconde Guerre mondiale dans un blockhaus, mais j’ai préféré me rendre chez Germaine pour manger une crêpe et boire une bôlée de cidre au-dessus de la splendide plage du Veryac’h.
Dans le cadre de ma chasse au trésor photo de phares, j’ai retenu la plage de Pen-Hat car c’est là que l’on a la meilleure vue du sémaphore du Toulinguet. La longue plage de sable doré est une invitation à la sieste les jours de grand soleil. Attention, la baignade y est interdite (d’après ce qu’on m’a dit, c’est plutôt un avertissement « à vos risques et périls » puisqu’il n’y a pas de surveillance). Si vous préférez marcher, dirigez-vous vers le côté gauche de la plage, pour atteindre une hauteur d’où vous aurez une vue d’ensemble de la plage et du phare. Par temps clair, vous pouvez même apercevoir le phare de St-Mathieu en arrière-plan.


Ma dernière recommandation est en fait un conseil que l’on m’a donné au centre de plongée. Je suis contente d’avoir pu le faire avant de partir, car j’ai joué à cache-cache avec le soleil à la fin de mon séjour. S’il y a trop de monde à Pen-Hir pour vous, rendez-vous à la pointe Dinan. La vue y est tout aussi superbe, et on peut voir la pointe de Pen-Hir et les Tas de Pois à distance. Ceux qui iront plus loin sur le sentier trouveront en prime une belle arche suspendue au-dessus des vagues.
Où séjourner à Camaret-Sur-Mer ?

En tant que plongeur visitant la presqu’île de Crozon, ne réfléchissez pas à deux fois, réservez vos plongées et votre hébergement en même temps auprès du centre Léo Lagrange. Leur établissement entièrement rénové, situé sur le port de Camaret, est à la fois un centre de plongée et une auberge de jeunesse. Il est situé à quelques pas de tous les restaurants, bars et magasins et vous pouvez vous garer gratuitement à proximité.
Pour ceux qui préfèrent leur tranquillité, vous trouverez également une grande sélection de maisons ou appartement de vacances à louer à Camaret-Sur-Mer, près du centre de plongée.


Vous pouvez réserver l’une de leurs 9 chambres de 2 à 5 lits. Leur installation est simple mais presque luxueuse. J’adorais la douche à l’italienne après ma plongée du matin. Mais le mieux, c’était de pouvoir se réveiller 5 minutes avant de préparer ma bouteille et de prendre le petit-déjeuner pendant que les autres plongeurs arrivaient.
En tant que spot de plongée en eaux froides, avec de nombreux plongeurs utilisant des combinaisons humides (7mm) ou semi-étanches, vous apprécierez leur salle de séchage chauffée pour une combinaison humide bien chaude et sèche chaque jour avant de plonger. Pour ceux qui ont besoin de louer du matériel, ils sont partenaires d’Aqualung et disposent de tout le matériel dont vous avez besoin. Cependant, les plongeurs en combinaison étanche doivent apporter leur propre combinaison étanche.



Honnêtement, si vous voulez découvrir la plongée sous-marine en Bretagne, je ne peux pas penser à un meilleur endroit. Si vous y allez, dites bonjour à Florian et son équipe de ma part !
Il manque quelque chose dans cet article ? Avez-vous des questions ?
Postez votre question dans les commentaires, et je ferai de mon mieux pour vous aider !
Merci pour ce bon article sur Camaret sur Mer.
J’y ai passé mes vacances pendant tant d’années.
J’ai pu beaucoup y plonger comme moniteur pour le Club Leo.
Une partie de mon cœur est là-bas pour toujours.