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Après mon premier voyage à Okinawa en juin dernier, j’avais décidé de reporter ma visite des îles d’Ishigaki et de Yonaguni au début de cette année. Sachant que l’hiver n’est pas la meilleure saison pour plonger à Yonaguni en raison des vents et des courants, mais pourquoi ferais-je donc cela ? La raison pour laquelle je suis allée si tôt dans la saison était pour voir les requins-marteaux migrer au large de Yonaguni chaque année entre janvier et mars. Ma seule et unique rencontre avec un requin-marteau datait d’il y a 9 ans lors d’une plongée à Cozumel, au Mexique. Autant vous dire que c’était quelque chose qui me tenait à cœur. Je pensais que les bancs de requins-marteaux était quelque chose que je ne pourrais voir que dans les îles Galapagos ou Coco à bord de croisières aux prix exorbitants. La perspective de pouvoir le faire au Japon lors de mes plongées à Okinawa pour une fraction du coût de ces séjours en valait vraiment la peine !
Plonger à Yonaguni : tout est une question de planning et de patience
Quand on parle de l’île Yonaguni, on pense en général directement aux célèbres ruines englouties de Yonaguni. Bien que cette plongée mythique était évidemment en haut de ma liste, l’hiver n’est pas la meilleure saison à cause des vents pour l’atteindre. En revanche, chaque année, entre janvier et mars, observer la migration de requins-marteaux au large de Yonaguni est une activité très appréciée des plongeurs japonais. Y aller directement par moi-même sans réservation avec un groupe aurait été trop risqué. C’est pourquoi, quand j’ai su que mon club de plongée de Tokyo organisait une expédition là-bas, j’ai directement réservé avec eux, environ 6 mois à l’avance.
Deux jours après mon arrivée avec le ferry, mes binômes de plongée préférés de Tokyo sont arrivés en avion à 9 heures du matin, après avoir passé la nuit à Naha. Nous avons directement déballé notre équipement au centre de plongée Sou Wes et l’avons placé dans leur camion. Le port d’où part le bateau est à Kubura. J’ai compris que nous allions faire la navette entre Kubura et Sonai tous les jours entre deux plongées. Ce n’est qu’à 15 minutes de route mais quand même.
La saison des requins-marteaux est la haute saison pour les centres de plongée de Yonaguni. Nous étions 3 groupes de plongeurs chaque jour avec un planning parallèle. Les équipes A, B et C tournent tous les jours. L’équipe A commence le plus tôt le matin mais a du temps l’après-midi pour visiter l’île, tandis que l’équipe C peut dormir un peu plus le matin mais ira dîner peu de temps après la dernière plongée. Respecter les horaires est donc primordial et comme toujours, au Japon, être à l’heure signifie être prêt 5 minutes en avance. Ainsi, lorsqu’un groupe est en train de plonger, un autre est sur la route, un autre est au centre de plongée pour se reposer.
Une journée de 3 plongées, déjeuner et assurance inclus, coûte 17 000 ¥ (environ 138 €). Si vous avez besoin de louer du matériel de plongée sous-marine, il vous faudra payer 5 000 ¥ supplémentaires par jour (environ 40 €) pour un équipement complet.
Chaque jour, nous avons effectué 3 plongées pour augmenter les chances de voir les requins. Car, même si le taux de rencontre est relativement bon à Yonaguni, on n’est pas non plus à 100% comme toujours avec la nature. Notez que les plongées avec les requins-marteaux se font sans nourrissage, ni appât ou quelque dispositif qui viserait à attirer les requins.
Être attentif au briefing de plongée pour ces plongées engagées est essentiel. Ici on parle de plonger dans le bleu au-dessus d’un fond à environ 70 m de profondeur. La première plongée est une plongée de contrôle au-dessus d’une zone moins profonde. Les instructeurs de plongée vérifieront si vous pouvez maintenir votre flottabilité correctement sans autre référence que votre ordinateur de plongée (obligatoire). Il est important de noter que la plongée à Yonaguni est réservée aux plongeurs expérimentés. Avoir un niveau 2 avec au moins 100 plongées est la recommandation habituelle.
Chaque plongée fonctionne de la même façon : on s’équipe sur le bateau avant de quitter le port. La traversée dure seulement 5 minutes. Le directeur de plongée vérifie le courant et décide du point de départ. À son signal “Ichi, Ni, San” (1, 2, 3 en japonais), chaque plongeur doit effectuer une bascule arrière tout en effectuant une entrée négative. Deux instructeurs de Sou Wes gèrent la plongée : l’un reste à 15 m avec le groupe de plongeurs tandis que l’autre fait l’éclaireur à 25 m de profondeur.
S’il voit quelque chose, il le signale en faisant du bruit avec un petit marteau sur sa bouteille. Alors les plongeurs peuvent descendre jusqu’à 30 m pour observer les requins, et un peu plus pour ceux qui ont la spécialité plongée profonde (maximum 40 m). Le temps de plongée maximum est limité à 30 minutes afin de permettre un intervalle de surface suffisant entre chaque plongée, au cas où les plongeurs plongeraient profondément à chaque fois.
A la rencontre avec des requins-marteaux de Yonaguni
Comme c’était prévu, lors de la première plongée de contrôle, nous ne voyons rien d’autre que le bleu de l’océan. Les moins expérimentés d’entre nous peinent avec l’entrée négative. Pour être honnête, j’ai eu très peu d’opportunités moi-même de m’y entrainer comme les sites de plongée le nécessitant sont peu nombreux. N’oubliez pas de vider complètement votre gilet stabilisateur, expirez en effectuant votre bascule arrière et n’oubliez pas d’égaliser dans le premier mètre d’eau tout en vous mettant en position horizontale.
Puis, plongée n°2, plongée n°3, rien non plus. À chaque fois dans le minibus qui nous ramène vers le centre de plongée, je me dis que c’est la nature, que c’est comme ça, et le plaisir de voir enfin les requins en sera encore plus grand. Nous allons tous nous coucher en nous disant que c’était un tour de chauffe et que demain sera plus intéressant.
2e journée. Plongée n°4, plongée n°5, toujours rien. Là, je commence à être frustrée. Des heures et des heures à se préparer, plonger pendant 30 minutes dans le bleu (même si j’aime plonger pour le plaisir d’être sous l’eau), aller et venir au centre de plongée, commencent à me fatiguer. Je finis par admettre que je ne suis peut-être pas aussi patiente que je le pensais. Ce jour-là, je me suis demandé ce qui était pire : les plongeurs qui revenaient de la plongée précédente en ayant vu et pas nous ? Ou les deux fausses alertes que nous avons eues ce jour-là ?
Au cours de la plongée n°5, j’ai commencé à perdre ma concentration et à chanter “Baby Shark” dans ma tête alors que nous remontions à 5 m pour notre palier de sécurité. Et voilà qu’un énorme requin-marteau se pointe, nous regarde et part ! Cela a duré moins d’une minute mais au moins nous avons la satisfaction de savoir qu’ils sont bien là. La visibilité n’était pas excellente pendant ces 2 jours, alors peut-être que nous ne pouvions juste pas les voir !
Le 3e jour, je suis contente de faire une pause grâce aux bonnes conditions qui nous permettent d’aller au monument de Yonaguni. Cette plongée est incroyable et j’aurais aimé pouvoir y plonger à nouveau. Malheureusement, le planning est si serré que ce sera ma seule opportunité.
Je ne sais pas si notre visite sous-marine du monument de Yonaguni a agi telle une prière spéciale, mais chaque plongée qui a suivi fut un festival de requins-marteaux : 12 requins, 20 requins, 12 requins de nouveau, puis 40 requins sur la dernière plongée ! Ils sont si beaux et gracieux, mais ils nagent vite et profond. À chaque plongée, nous avons eu environ 1 minute pour les voir. Cela nous a pris du temps et de la patience, mais le cadeau que la nature nous a offert au cours de ces dernières 2 journées a été l’un de mes meilleurs moments sous l’eau.
Au final, nous avons obtenu un taux de rencontre de 50%, ce qui est considéré comme bon pour Yonaguni. J’ai demandé à d’autres plongeurs qui ont plongé à Yonaguni cette année et ce fut une bonne année avec un taux moyen de rencontre d’environ 40%. Ne venez donc pas à Yonaguni pour seulement deux plongées. Vous pourriez avoir de la chance en une seule plongée mais ce serait dommage de ne pas y arriver.
Voici les paramètres de mes 10 plongées requins-marteaux à Yonaguni (la plongée n°7 était au Monument de Yonaguni) :
- Plongée n°1, 21/02/2019 : 10h30, 29 minutes, profondeur maximale 19m, 0 requin
- Plongée n°2, 21/02/2019 : 13h20, 30 minutes, profondeur maximale 19m, 0 requin
- Plongée n°3, 21/02/2019 : 16h30, 32 minutes, profondeur maximale 30m, 0 requin
- Plongée n°4, 22/02/2019 : 8h30, 31 minutes, profondeur maximale 19m, 0 requin
- Plongée n°5, 22/02/2019 : 11h30, 32 minutes, profondeur maximale 20m, 0 requin
- Plongée n°6, 22/02/2019 : 14h15, 33 minutes, profondeur maximale 24m, 1 requin
- Plongée n°8, 23/02/2019 : 12h00, 32 minutes, profondeur maximale 20m, 12 requins
- Plongée n°9, 23/02/2019 : 14h50, 31 minutes, profondeur maximale 36m, 20 requins
- Plongée n°10, le 24/02/2019 : 10h00, 32 minutes, profondeur maximale 34m, 12 requins
- Plongée n°11, le 24/02/2019 : 12h20, 25 minutes, profondeur maximale 40m, 40 requins
Que voir à Yonaguni ?
L’île n’est pas grande et la meilleure chose à faire à part la plongée à Yonaguni est de faire un mini road trip. Vous pouvez faire le tour complet de l’île en voiture en moins de 2 heures, mais je vous recommande de passer au moins une demi-journée pour profiter de chaque endroit et prendre des photos sans vous presser. J’ai pu louer une voiture chez Honda Rentacar, dans le village de Sonai, à 5 500 ¥ (environ 44 €) pour une durée de 6 heures.
Veillez à ce que vous disposiez du permis de conduire international approprié pour louer une voiture au Japon. Dans mon cas, en tant que citoyenne française, j’ai dû faire une traduction officielle à la fédération de l’automobile (JAF) à Tokyo pour 3000 ¥.
Mis à part ce mini road trip, je n’ai pas eu besoin de voiture pendant mon séjour car Sou Wes est venu me chercher à mon arrivée en ferry. Pendant nos journées de plongée, nous étions soit sous l’eau ou soit au centre de plongée, et à la fin, ils m’ont déposé à ma guesthouse à Kubura. Le soir, nous rejoignions l’hôtel et les izakayas de Sonai à pied, donc pas de problème !
Un autre conseil si vous faites ce mini road trip comme moi en basse saison, préparez votre déjeuner avant de partir : tous les cafés de Yonaguni sont fermés en hiver. Vérifier un par un les cafés de la carte touristique de Yonaguni pour s’apercevoir qu’ils étaient fermés, en dépit de panneaux qui disaient le contraire n’était pas drôle. Ce jour-là je ne suis pas morte de faim grâce au minimart situé à côté de mon hôtel et ses repas préparés (bento).
L’île de Yonaguni offre de beaux paysages verdoyants et des rivages escarpés spectaculaires. Voici la liste de mes spots préférés :
- Cap Agarizaki : mon spot préféré de l’île. Si vous avez peu de temps pour explorer Yonaguni, c’est là que je vous recommanderais d’aller. La vue sur le phare situé sur de hautes falaises qui se jettent sur les récifs de corail les entourant était fantastique. C’est le meilleur endroit où aller si vous voulez prendre des photos des adorables chevaux Yonaguni qui se promènent librement (il s’agit plutôt de poneys).
- Rocher Tategami : un impressionnant rocher se tenant seul sur la côte sud de l’île. Il y a deux points de vue, j’ai raté le deuxième la première fois et heureusement que je suis repassée car c’était le plus beau. Il y a un parking près de chaque point de vue ; cela ne devrait pas vous prendre plus de 10 minutes pour visiter les deux.
- Cap Irizaki : c’est là que se trouve le monument marquant le point plus à l’ouest du Japon. Par une belle journée, vous pourrez peut-être voir Taiwan, mais vous serez déjà ravi de la vue magnifique sur le port de Kubura.
- Tindabana : la meilleure surprise de mon mini-road trip. Il semble que même les habitants ignorent la beauté de ce site ! Un agréable sentier naturel longe cet énorme rocher jusqu’à un point de vue impressionnant sur le village de Sonai. Vous pouvez y aller à pied depuis Sonai mais la pente est raide, je suis bien contente d’avoir pu y aller en voiture ce jour-là.
- Plage de Dannuhama : une jolie petite plage de sable entre Kubura et l’aéroport, cherchez une petite route sur votre gauche une fois que vous avez dépassé Kubura.
Comment se rendre à Yonaguni ?
La préfecture et l’archipel d’Okinawa, également appelées les îles Ryukyu, s’étendent sur plus de 1 000 km du sud de l’île de Kyushu jusqu’à Taiwan. L’île de Yonaguni est l’île la plus à l’ouest du Japon, à seulement 111 km des côtes taïwanaises et à plus de 2 000 km de Tokyo.
Heureusement, l’île est bien reliée par 3 vols par jour au départ d’Ishigaki et un au départ de Naha, ainsi qu’un ferry deux fois par semaine au départ d’Ishigaki. RAC (Ryukyu Air Commuter) est la seule compagnie aérienne desservant Yonaguni, elle fait partie du groupe Japan Airlines. Vous pouvez réserver des billets sur leur site web. Une chose importante à savoir est que ces vols ne peuvent être réservés plus de 3 mois à l’avance.
Dans le cas du ferry, les informations en ligne étaient rares. C’était donc un peu risqué, mais j’ai décidé de tenter ma chance avec mon petit niveau de japonais et en partant une semaine en avance à Ishigaki avant de partir pour Yonaguni. La première chose que j’ai faite a été de me rendre à la gare maritime pour vérifier si je devais réserver mon billet à l’avance. Le terminal pour Yonaguni est un petit bâtiment situé sur le port, à l’opposé où se trouve la gare maritime principale (celle d’où partent les bateaux pour Taketomi et Iriomote).
J’ai expliqué que je voulais prendre le ferry la semaine suivante en japonais et que le monsieur m’a répondu en anglais, comme quoi ! Le navire part tous les mardis et vendredis d’Ishigaki et revient de Yonaguni tous les mercredis et samedis. Vous devez arriver 2 heures avant le départ du bateau (10h00) pour acheter votre billet en espèces.
C’était assez drôle de voir à quel point tout le monde au Japon était choqué de me voir prendre le ferry au lieu de prendre l’avion ! Chaque fois que j’ai une alternative satisfaisante, j’évite de prendre l’avion. Certes, c’était beaucoup plus long que de voler, mais le plaisir de naviguer dans les îles Yaeyama et de voir progressivement l’île de Yonaguni telle une “forteresse verte” apparaitre à l’horizon n’avait pas de prix.
Par ailleurs, à ma grande surprise, le bateau avait l’air comme neuf. Pour le même prix, vous pouvez utiliser n’importe quel espace sur le bateau pour vous détendre. Il y a même 2 espaces de couchettes dont j’ai fait bon usage pendant 2 heures sur chaque trajet. Il y a des distributeurs automatiques de boissons chaudes et froides à bord, mais pas de nourriture. Je vous recommande donc de prévoir un pique-nique pour déjeuner à bord. Par précaution, j’ai acheté des pilules contre le mal de mer avant de monter à bord. Mes 3 comprimés m’ont coûté 500 ¥ dans une pharmacie du port d’Ishigaki. Une fois passé l’ile d’Iriomote, la taille des vagues m’a vite convaincue que c’était une excellente idée.
Voici les prix des différents modes de transport vers Yonaguni :
- Ferry Ishigaki-Yonaguni : 6,700 ¥ (environ 54€) aller-retour, environ 4 heures et 15 minutes
- Vol Ishigaki-Yonaguni : 14,800 ¥ (environ 120€) aller-retour, environ 30 minutes
- Vol Naha-Yonaguni : 35,440 ¥ (environ 287€) aller-retour, environ 1 heure et 20 minutes
La façon la moins chère d’aller à Yonaguni est de prendre un vol direct pour Ishigaki depuis le Japon puis de prendre le ferry. Les visiteurs étrangers titulaires d’un visa de tourisme et qui ont un billet d’avion aller-retour international pour le Japon peuvent obtenir des tarifs préférentiels sur les vols intérieurs au Japon avec le ANA Experience Pass ou le JAL Explorer Pass pour environ 80 €.
Où séjourner à Yonaguni ?
J’ai séjourné dans 2 endroits différents au cours de mon séjour d’une semaine à Yonaguni, dans le village de Sonai, où se trouve le centre de plongée Sou Wes, et dans le village de Kubura, où se trouve le débarcadère du ferry.
Mon club de plongée avait réservé l’hôtel géré par Sou Wes, le centre de plongée avec lequel nous plongions, l’hôtel Irifune, dans le village de Sonai. Nous pouvions marcher jusqu’au centre de plongée en 5 minutes chaque matin ; Il y a aussi quelques izakayas où vous pouvez dîner le soir (assurez-vous de réserver la veille).
Après 4 jours de plongée, l’hôtel était complet, j’ai donc déménagé dans une guesthouse à Kubura pour les 2 dernières nuits avant de reprendre le ferry pour Ishigaki. Pendant cette saison, la plupart des logements de Yonaguni sont entièrement réservés des mois à l’avance par les plongeurs japonais. Assurez-vous d’avoir une réservation avant d’arriver à Yonaguni. J’ai rencontré des voyageurs à Ishigaki qui ne pouvaient pas aller à Yonaguni car ils n’ont jamais pu trouver un hébergement à la dernière minute.
- Hôtel Irifune : J’ai trouvé le prix de la chambre vraiment cher compte tenu du mauvais état général de l’hôtel. Le prix est à 7 000 ¥ par personne avec le petit déjeuner ; cela signifie que la chambre double est à 14 000 ¥ (environ 114 €) car je la partageais avec ma binôme de plongée. L’eau chaude était limitée à 2 heures le matin et à 2 heures le soir mais en fait, elle ne fonctionnait jamais correctement (pas d’eau chaude ou pas de pression). La connexion Wi-Fi ne fonctionnait pas dans les chambres, le papier peint tombait en morceaux et nous avions même un morceau de papier toilette coincé dans le judas de la porte parce que le cache était cassé. Pour faire simple, cet hôtel était une déception totale.
- Guesthouse Mosura : Si un hébergement basique vous suffit, séjourner dans une des guesthouses ou “minshuku” à Yonaguni est une excellente option qui vous fera économiser une belle somme. Pour seulement 3500 ¥ la nuit (environ 28 €), j’avais ma propre chambre de style japonais, très propre, avec un futon et une table basse sur un parquet, et le petit déjeuner était inclus. J’ai apprécié l’utilisation gratuite de la machine à laver et de l’espace de séchage pour mon équipement de plongée. J’avais accès à une cuisine entièrement équipée et le wifi fonctionnait très bien. J’y ai rencontré beaucoup de Japonais de passage à Yonaguni avec qui j’ai pu pratiquer mon japonais. Certains m’ont même invité à l’izakaya de Kubura lors de ma dernière nuit à Yonaguni ! Même si la gare maritime n’était pas loin, le propriétaire m’a emmenée le jour de mon départ. Ils louent également des vélos, des scooters et des voitures.
- Minshuku Omoro : C’est une charmante maison d’hôtes de style traditionnel située dans le village de Sonai. L’avantage de rester à Sonai est que vous aurez plus de magasins et d’options pour vous restaurer. L’hébergement est basique dans des chambres de style japonais. Ils offrent un forfait demi-pension à 6 200 ¥ (environ 50 €). En sachant que le dîner dans n’importe quel izakaya de Sonai coûtera environ 3 000 ¥, c’est une bonne affaire.
- Hôtel Ailand : Si vous êtes large niveau budget, alors profitez du seul véritable hôtel de l’île que vous pouvez facilement réserver en ligne en anglais. Le personnel du centre de plongée allait chercher chaque matin quelques plongeurs en le chemin vers le port d’Irizaki. L’hôtel semblait impeccable avec un grand restaurant à l’intérieur. Les prix commencent à partir de 10 260 ¥ par nuit (environ 83 €).
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Cet article a été rédigé en partenariat avec l’Office du Tourisme d’Okinawa. Toutes mes opinions sont personnelles et reflètent honnêtement mon expérience.